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30 décembre 2019

Exercice technique

   Dans la pratique de l'aquarelle, il y a parmi d'autres une recherche technique quasi constante et il faut bien souvent sortir des sentiers battus et être imaginatif et inventif pour faire interagir correctement pinceau, pigments, papier, circulation de l'eau. Voilà la question : "Comment m'y prendre pour rendre telle ou telle impression ?"

Tous les ans, au mois de novembre, je vais à Montier-en-Der (Haute-Marne) pour assister au festival international de la photo animalière. Des photographes artistes y présentent leurs travaux. Et c'est merveilleux !!

Dans une revue distribuée à cette occasion, j'ai trouvé parmi les photos sélectionnées celles d'un combat de bisons sauvages dans la tempête à Yellowstone faites par monsieur Philippe Cabanel. Ayant déjà eu l'occasion d'approcher (de loin) ces bestiaux tout en force, j'ose à peine imaginer la violence du spectacle.


Outre la beauté des clichés, ce qui m'a intéressé était un exercice purement technique : comment rendre la neige sur un pelage sombre et légèrement fauve par moments ? Et au-delà peut-être, ce que le photographe a dû voir et entendre, la violence des coups assourdis de ce combat de seigneurs.

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2020.


19 décembre 2019

De l'air



C'est connu, on trouve tout et n'importe quoi sur internet et les démos d'aquarelles n'y échappent pas. Certaines, et elles sont nombreuses, sont très mal présentées (trop de bla bla) ou mal filmées ou trop accélérées ou peu voire non réussies quand ce n'est pas de la publicité déguisée dont les Américains sont champions.

D'autres par contre, font preuve d'une grande maîtrise, d'un savoir-faire évident et c'est un plaisir de les voir à l'oeuvre et de s'en inspirer pour essayer de progresser soi-même.

C'est le cas de celle-ci que j'ai un peu aérée car j'ai trouvé l'originale un peu trop contrastée, fermée et sombre au premier plan. 

10 décembre 2019

Prémices d'automne


Depuis quelque temps il pleut et la pluie n'incite guère à la balade. Alors, en revisitant mon stock de photos, je me suis arrêté sur un sous-bois qu'on m'avait envoyé récemment.

2 décembre 2019

Tuba Skinny






J'avais déjà présenté ce groupe en mars dernier. Il a su se faire une petite place dans ce milieu difficile de la musique et il réussit à perdurer tout simplement parce que ce sont de bons musiciens.
Il s'appelle Tomas Majcherski. C'est le plus grand par la taille et joue du saxo et de la clarinette. 
Je suis toujours très admiratif quand je vois un musicien prendre son instrument pour jouer ou "improviser" sa partie, parfois à la demande et dans l'instant sans jamais être pris au dépourvu.

De vrais artistes qui vous donnent l'impression que tout est facile, que ça coule de source, que n'importe qui peut en faire autant.

Et pourtant, rien n'est jamais acquis. Tout est connaissance, labeur, patience...

26 novembre 2019

Et la collecte continue...



Celle-ci revient du Viet-Nam mais j'ignore le lieu d'envoi car l'expéditrice a omis de compléter les renseignements au dos.



Les deux suivantes arrivent de la ville de Naples située au sud-ouest de la Floride, en face de Miami.

Merci aux mains amies qui se sont donné la peine de trouver des timbres, de les coller, de mettre parfois un petit mot dans l'enveloppe et de porter le tout à la première boîte aux lettres. Je constate également que ce sont surtout des femmes qui acceptent de se prêter à ce petit jeu et me demande s'il est possible de hasarder une conclusion que je laisse à votre fantaisie.

7 novembre 2019

Tu montes jusqu'au géranium...


Pour réaliser cette petite aquarelle à titre d'exercice, je me suis inspiré de celle de Fabio Cembranelli trouvée dans la revue "Pratique des arts", spécial aquarelle n° 16.

En la voyant, les paroles d'une très belle chanson d'Anne Sylvestre (Le géranium) me sont revenues à l'esprit : "Tu montes jusqu'au géranium et tu pousses la porte..."

Un peu de douceur dans un monde où le vivre ensemble et le bon sens cèdent trop souvent la place à la bêtise crasse.


28 octobre 2019

Schlitteur



"La schlitte crève en montant, tue en descendant". On savait à quoi s'en tenir !

Le mot allemand "der Schlitte", le traîneau a donné le nom à l'activité qui consistait, dans les Vosges, à descendre le bois façonné dans les vallées. Le danger était permanent. Il suffisait d'un faux pas, d'une pierre qui cède ou du sol qui se dérobe sous le pied et l'homme passait sous la machine.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à cette pratique que l'on fait parfois revivre lors de certaines manifestations festives estivales. Il fallait avoir les reins solides, le jarret ferme et le pied sûr pour exercer ce travail épuisant qui, s'il ne tuait pas son homme, lui écrasait les cartilages de la colonne et des jambes et le cassait avant l'âge.

29 septembre 2019

Et encore trois...

Sur une quinzaine d'enveloppes actuellement en circulation, trois me sont arrivées dernièrement.




Qu'elle soit en graines ou en fleurs, la nigelle de Damas reste élégante. Ces deux belles viennent du Canada.


Et puis ce magnolia arrive du Laos. Merci aux mains amies qui se donnent la peine de participer à la collection.

8 septembre 2019

Gazette


En feuilletant internet, on trouve parfois au détour d'un film une image à laquelle il faut changer peu pour en faire une aquarelle. Cela me fait toujours l'effet d'un billet de banque sur un trottoir, je me baisse pour le ramasser... C'est exactement ce qui s'est produit ici.

J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un rassemblement de mésanges mais il s'avère que ce sont plutôt des passereaux des sables, une espèce méditerranéenne et du sud de l'Europe.

Qu'importe l'espèce, c'est souvent la même qui se rassemble sur un fil sans doute par esprit grégaire. Comme les gazouillis vont bon train, j'aime à croire que les oiseaux se parlent et échangent des nouvelles et des informations pendant un instant de repos et de toilettage.

31 août 2019

Cent fois sur le métier...



A quelques kilomètres au sud de Saint-Dizier (Haute-Marne), la petite commune d'Eurville - Bienville offre un espace assez grand, plat, ombragé et très agréable en bordure de Marne. Ce jour-là, il n'y avait personne, pas même de moustiques !!! Que demander de mieux pour aquareller ?

Tout avait pourtant bien commencé. Seulement voilà, j'avais un papier cellulose, excellent pour la technique sec sur sec et même mouillé sur sec mais une fois gorgé d'eau, il ne prend plus les pigments qui partent à la dérive, font des pâtés... Le prix à payer quand on a la main trop lourde.

J'ai donc pris une photo et de retour chez moi, j'ai tout repris sur un papier moins susceptible.

25 août 2019

Le temps qui passe



Au début, peut-être sous la Révolution, il y avait une graine apportée par le vent ou perdue par un oiseau et qui a germé pour donner un magnifique arbre en bordure de Meuse. Devenu plus que centenaire, il a fallu le couper et son bois a servi à fabriquer des meubles ou des manches d'outils. 

De la souche sont nés trois rejetons qui ont échappé à la dent des ruminants pour devenir trois beaux gaillards prometteurs. Mais la maladie, sans doute celle des frênes, les a fauchés et les voilà dénudés, sans feuilles, squelettiques comme surpris, tendant désespérément leurs bras à la torpeur de l'été. Bientôt une tronçonneuse entrera en action et ils termineront en bois de chauffage ou en pellets.

14 août 2019

Désolé




     Désolé... Vraiment désolé. J'avais pourtant bien regardé partout. Mais ce jour-là, il n'y en avait pas. Pas de biche ni de cerf ni de chevreuil, pas même un sanglier ! Par cette chaleur, ils doivent être baugés quelque part, sans doute pas très loin. Je vous assure, il y en a, j'en vois de temps en temps.

     Je me demande vraiment comment font certains pour les saisir là, juste dans leur champ de vision. On a l'impression qu'ils sautent dans leur tableau, juste au point focal. Je n'aurai donc jamais cette chance !!!

     Mais chut.... Laissez-vous surprendre un peu par ce chemin où la lumière crue joue avec l'ombre obscure. Avancez doucement quelques centaines de mètres, jusqu'au bout là-bas. Je suis sûr qu'ils sont là et si vous ne les voyez pas, soyez certain(e) que des yeux curieux et craintifs vous regardent.

7 août 2019

Etonnantes fleurs



Malgré la canicule, péniblement, les roses ont continué leur croissance pour montrer leur beauté cachée. Elles doivent avoir des racines qui descendent profondément dans le sol pour y puiser un peu d'humidité emprisonnée.




S'il est une fleur dont je ne me lasse pas, c'est bien la nigelle de Damas. On l'appelle aussi Cheveux de Vénus, Belle aux cheveux dénoués, Diable dans le buisson, Pattes d'araignée, Barbe de capucin. Après sa floraison, ses capsules très esthétiques agrémentent à merveille des bouquets secs. Elle offre une variété étonnante de couleurs, pousse sur les terrains les plus âpres et se prête merveilleusement à l'illustration des marque-pages.

Ps : Le choix de l'ouvrage dont on devine la couverture n'est pas dû au hasard. Il s'agit de : "Les pierres sauvages" de Fernand Pouillon. Un livre âpre lui aussi, au point que certaines personnes n'ont pas pu terminer la lecture et que je trouve sublime et dont je vous conseille, si ce n'est déjà fait, la lecture avec toutefois la petite mise en garde habituelle : âmes sensibles s'abstenir. 

26 juillet 2019

Bravo monsieur le maire

Une fois n'est pas coutume, je ne vous présenterai pas une de mes productions.



Récemment le maire de St. André-de-Valborgne dans le Gard a fait installer ce panneau à l'entrée du village et qui reflète bien à quel point notre société est malade d'intolérance et d'égoïsme.

Pendant combien de temps encore donnera-t-on raison à des minorités intolérantes juste parce qu'elles font beaucoup de bruit face à une majorité un peu trop silencieuse à mon goût ? N'a-t-on pas vu des "touristes" excédés par des cigales demander la disparition de celles-ci ? Dans combien de villages les cloches se sont-elles tues parce qu'elles dérangeaient une poignée des néo-ruraux ? Alors que la justice est engorgée d'affaires et que des dealers ont pignon sur rue ne juge-t-on pas un coq et sa propriétaire pour des cocoricos matinaux ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

En principe, quand on est allergique à quelque chose, on l'évite ! Personnellement, je n'aime pas la ville, je m'y rends donc très rarement et il ne me viendrait pas à l'idée de me rebeller contre ce qui représente des nuisances à mes yeux.

Bravo monsieur le maire -et je souhaite très fort que d'autres communes vous emboîtent le pas- de rappeler avec humour que la ruralité a ses propres fonctionnements, ses bruits quotidiens et rassurants et que les quelques pisse-vinaigre qui voudraient pour un bien-être purement égoïste changer le cours des choses n'y ont pas leur place. Il doit bien exister des possibilités de vacances organisées ou non, désinfectées, aseptisées, pasteurisées où ces allergiques du vivre-ensemble trouveront leur compte.


22 juillet 2019

Essai



Il y a une vingtaine d'années, j'avais ramassé des plants d'iris que quelqu'un avait abandonné dans un dépotoir à gravas et autres résidus de jardins. Depuis, régulièrement, ils fleurissent et c'est le même émerveillement et la même tentation de les photographier pour les peindre. J'aime ces fleurs pour la beauté des couleurs, leur fragilité et leur obstination à se renouveler sur un terrain ingrat que je n'entretiens pas.

J'ai essayé un papier cartoliné qui n'absorbe pratiquement pas l'eau et qui ne supporte que la technique sec sur sec, à l'identique de celui des enveloppes.

18 juillet 2019

Courrier fleuri

Et voilà une nouvelles série d'enveloppes fleuries venues de loin. Comme je demande toujours d'écrire le lieu et la date d'envoi au dos, il est facile de se faire une idée du temps mis pour parcourir la distance.


Ces muscaris, annonciatrices du printemps, ont mis deux mois pour arriver depuis Cuba.


Et voilà une petite série de 4 enveloppes venues du Japon. Il leur faut une semaine pour arriver à destination.


Hakone, à l'ouest de Tokyo.


Tokyo.


Kyoto, ancienne capitale du Japon.



Cette giroflée ensanglantée vient d'Hiroshima.



Une semaine également pour cette glycine postée à Cambervell, un quartier de Melbourne en Australie.



Oui, je sais, il eut été plus raisonnable de l'envoyer du Japon... Je m'en suis rendu compte à son arrivée de La Paz en Bolivie. Elle a mis deux semaines pour arriver.

Merci aux mains amies qui ont bien voulu consacrer un peu de leur temps pour faire progresser à petits pas une collection qui commence à s'étoffer.

Et j'attends toujours un courrier posté en Egypte il y a plus de quatre mois et un autre venant du Mexique parti (??) en décembre dernier. 

9 juillet 2019

Neuvy deux clochers

J'avais l'intention d'envoyer cette page la semaine prochaine mais j'ai été pris de court...

Quelques explications : l'Association de la Tour de Vesvre, commune de Neuvy les deux clochers a eu la gentillesse de m'inviter durant le mois de juillet pour exposer mes aquarelles dans ladite tour.

Sirius (voir le blog de sirius) par qui tout a commencé a pris des photos qu'il fait paraître actuellement sur son blog que je vous invite à regarder.


Neuvy est un charmant village dans le Haut Berry dont la première attestation remonte au XII ème siècle : Novo vicus = nouveau village. Personne n'a pu me donner une explication au sujet des deux clochers alors qu'actuellement il n'y en a qu'un.

8 juillet 2019

Impressions du Japon

Pays étonnant à bien des égards : 120 millions d'habitants occupent environ 16 % d'un territoire qui représente les 2/3 de la France. Le reste est constitué de montagnes recouvertes de forêts denses, sauvages quasi impénétrables. Les villes sont titanesques, en perpétuel mouvement et d'une propreté qui laisse rêveur. Tout est pensé pour rentabiliser et sécuriser au maximum le flux constant des gens.

Certaines consignes me resteront à jamais incompréhensibles :



Je prendrai pour exemple le Musée National de Tokyo où j'avais commencé à croquer une tête de statue sous verre lorsqu'une gardienne m'a aimablement prié de ranger mes aquarelles, mon pinceau et mon crayon pour m'en donner un autre plus "officiel" avec lequel il m'était permis de dessiner ...

Malgré la densité effrayante, il existe des havres de paix...





Ainsi ce jardin en pleine ville où j'ai pu tranquillement dessiner des hérons placides et écrire mon courrier en profitant de la seule journée de liberté. Car au Japon, tout semble minuté et le temps compté...




D'où ce mont Fuji bâclé..











et ces quelques croquis plutôt "volés" car crayonnés dans la hâte et parfois terminés le soir à l'hôtel d'après quelques notes.

Sans doute existe-t-il d'autres moyens plus lents pour découvrir ce pays attachant à bien des points de vue mais la barrière de la langue et le coût élevé de la vie et, c'est bien connu (le temps c'est de l'argent), représentent un frein sérieux.




4 juin 2019

Amène-toi chez nous



Si vous ne le connaissez pas encore, je voudrais vous présenter ici Fred Pellerin, un jeune conteur-chanteur québécois. Il interprète ici superbement une chanson que j'ai découverte en fouinant sur le net et que j'aimerais partager avec vous. Vous trouverez de nombreuses "capsules" de cet artiste sur Youtube. Il est simple, parfois même un peu pataud, intelligent, drôle, humain. Il parle avec son coeur et crée un univers surréaliste et magique. Avec lui, je pense que la suite des Vigneault, Leclerc et de bien d'autres est assurée.





J'ai fait cette aquarelle à partir d'une photo de la vidéo. J'en ai repéré deux ou trois autres pour les jours de gris et de pluie. Au risque de me répéter, j'aime ces milieux humides et un peu marécageux. La vie est là, invisible mais bien réelle, à fleur d'eau.

31 mai 2019

Flashmob (2)

Voici la seconde partie du flashmob du 19 avril dernier.






Dans ces pays d'Amérique latine, la musique est une seconde nature.

Elle est omniprésente. On l'écoute religieusement, on la danse, on la joue.

Et quand on est tout petit, on a déjà une petite guitare que l'on agite et que l'on montre en attendant de  savoir la faire chanter.

Et quand on est encore plus petit, on a ses doigts qui se posent sur un instrument imaginaire qui fait de la musique. C'est magique !

25 mai 2019

Quelques croquis

Quelques croquis glanés au cours d'un petit séjour dans le Lot et environs.


Le bourg de Saint Cirq Lapopie, un des sites majeurs de la vallée du Lot, surplombe la rive gauche de la rivière. Ce jour-là, un groupe d'aquarellistes japonais s'était éparpillé sur le lieu. Chacun croquait ou dessinait ce qui l'inspirait et Kyoko Adachi fut bien étonnée lorsque je lui demandai d'annoter sa silhouette. 


A Sarlat, ce ne fut pas la splendide architecture ni le marché qui m'attirèrent mais les sons magiques d'un violoncelliste sur une petite place à l'écart.


La Roque Gageac, en Périgord Noir est un village tout en longueur perché à mi-falaise au-dessus de la Dordogne. Il est interdit d'y accéder en voiture particulière.

25 avril 2019

Piquant




Dernièrement, une main amie m'a posté la copie d'une gravure datant probablement du XVIII ème siècle, voir du XVII ème représentant une agave dont le pied avait été curieusement taillé et sculpté en forme de vase, me suggérant la possibilité d'en tirer une aquarelle.

Linnée n'était pas encore passé par là et n'avait pas étiqueté la plante qui était alors enregistrée sous le doux nom de :"Aloe americana ex vera cruce foliis angustioribus minus glaucis". Rien que ça !

Après quelques recherches, il s'avère qu'elle s'appelle aujourd'hui : "Agave americana mediopicta" (agave américaine blanche au milieu). En fait de "blanc", il s'agit plutôt d'un jaune citron.

J'avoue que ces redoutables agaves m'inspirent toujours un sentiment qui s'apparente à du respect.

Alors voilà ce que j'ai renvoyé et pour ce faire, je me suis inspiré de la gravure d'une part et des couleurs trouvées sur internet d'autre part en replaçant la plante dans le sol.

19 avril 2019

Flashmob (1)

Flashmob ou mobilisation éclair. Il s'agit d'un regroupement généralement planifié de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d'avance avant de se disperser.


En fouinant un peu sur Youtube, j'ai trouvé ceci : un samedi, plusieurs élèves de différentes générations se sont réunis autour de leur professeur de musique dans un parc de Mexico pour lui faire l'hommage d'un morceau de musique. La magie opère instantanément, l'événement crée un petit attroupement. Les gens s'arrêtent curieux, interrogatifs. Puis on les voit se détendre, sourire, certains esquissent quelques pas de danse. Ils s'oublient un peu,  deviennent beaux. 

Alors le quotidien s'arrête un moment, le temps semble suspendu, les normes sont un peu bousculées. Pour quelques instants, le rêve devient réalité.

Si la magie de l'instant vous intéresse, voyez sur youtube : Fandango en Rio de Janeiro con Hector Sanchez.

21 mars 2019

L'homme à la casquette



Il y a des gens qui attirent l'attention, parfois la retiennent. C'est une attitude, une manière de se comporter, de bouger, de s'habiller, une dégaine un peu particulière... On éprouve immédiatement à leur encontre un sentiment qui s'apparente à de la sympathie. On a envie d'aborder, d'échanger quelques paroles, de fixer le moment pour emmener un bout d'eux avec soi.

J'ai trouvé ce monsieur par hasard sur youtube. Il promène sa solitude et son ennui à travers les rues de la Nouvelle Orléans. Qui est-il ? Quelles furent ou sont ses activités ? Comment et où vit-il ?... Et immédiatement un champ de possibles s'offre à l'imagination.

15 mars 2019

Sympathie




Je trouve sympathiques ceux qui ne se posent pas trop de questions, qui ne se noient pas dans un verre d'eau et qui sont capables de faire sérieusement des choses sans se prendre au sérieux.




J'ignore son nom mais il a fait partie un moment d'un jazz-band Nouvelle Orléans, les Tuba Skinny, des musiciens de rues de l'autre côté de l'Atlantique.

Il m'a donné l'impression qu'on venait de le tirer du lit : "Dépêche-toi, on t'attend, on va commencer !" Comme il avait dormi tout habillé, il a juste pris son banjo puis est venu s'asseoir et s'est mis à jouer avec le groupe puis a fait un solo parfait sans état d'âme, les yeux pleins de sommeil. Sympathique .

11 mars 2019

Courrier fleuri


La collection suit son chemin et s'étoffe petit à petit.





Une saponaire et un fusain venus d'Istamboul. Merci à celle que je ne connais pas et qui a bien voulu grâce à une tierce personne se charger de l'envoi.





Anciennement l'Île Bourbon et maintenant La Réunion, postées du Tampon.






Une petite pensée qui a sauvagement poussé devant ma porte et des ancolies qui se reproduisent sans vergogne ont eu droit à un voyage au Tyrol avant de retourner chez elles.