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28 octobre 2019

Schlitteur



"La schlitte crève en montant, tue en descendant". On savait à quoi s'en tenir !

Le mot allemand "der Schlitte", le traîneau a donné le nom à l'activité qui consistait, dans les Vosges, à descendre le bois façonné dans les vallées. Le danger était permanent. Il suffisait d'un faux pas, d'une pierre qui cède ou du sol qui se dérobe sous le pied et l'homme passait sous la machine.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à cette pratique que l'on fait parfois revivre lors de certaines manifestations festives estivales. Il fallait avoir les reins solides, le jarret ferme et le pied sûr pour exercer ce travail épuisant qui, s'il ne tuait pas son homme, lui écrasait les cartilages de la colonne et des jambes et le cassait avant l'âge.

12 commentaires:

  1. Ce regard est magnifique, très beau tableau

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  2. Bonsoir Marcel,
    Je connaissais cette pratique mais je ne connaissais pas le terme la désignant .
    Belle reproduction de ce moment délicat et dangereux.
    Belle soirée.

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  3. Je connais la schlitte par le dessin qui lui est dédié dans le Petit Larousse de 1933 que nous avions à la maison. Je pensais que les schlitteurs circulaient sur des pistes en planches surélevées, et limitées par des bordures; enfin, c'est ce que ce dessin montrait. Effectivement je me suis toujours demandé comment le schlitteur faisait pour freiner sa charge sans y laisser la vie...

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    1. Oui, c'est bien ainsi que cela se fait (ou faisait ??) sur les grands chantiers. Quand on regarde les photos anciennes, c'est assez incroyable la quantité de bois que certains chargeaient sur ces engins.

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  4. Une peinture qui rend bien l'effort intense nécessaire pour retenir la masse du bois et son poids à peine imaginable.....nul doute que de nombreux schlitteurs on du y laisser la vie
    Bonne soirée

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    1. Et ceux qui ont réchappé sont marqués à vie dans leur corps.

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  5. Très Belle aquarelle joliment saisie couleurs et mouvements, il est beau le schlitter mais il n'est pas à l'abri de perdre membres et vie sur ces traîneaux chargés lourds !
    merci pour ce partage Vosgien et Alsacien.

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    1. Oui, il n'est pas nécessaire d'aller chercher des sujets à l'autre bout du monde.

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  6. Je ne connaissais pas cet ancien métier.Terrible! Il y a des fois où la mécanisation est un bien pour l'homme.

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    1. Oui, mais la mécanisation en terrain très accidenté pose bien d'autres problèmes.

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