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27 décembre 2020

Bonne année

 


Dans les silences cotonneux de l'hiver, 
là où se cristallise demain,
loin des agitations bruiteuses et vaines
des fesses-boucs, touïte heure,
des idéologies passagères,
des dogmes hystériques, 
de l'intolérance,
des parasites de toutes sortes,

je vous souhaite une douce fin d'année et une belle année à venir.

20 décembre 2020

Hiver

 



L'hiver, le froid, le silence du grand sommeil de la nature à peine perturbée par la présence espiègle d'un animal, comme pour montrer que la vie est toujours là.

11 décembre 2020

l'étrangère

 



... En ce temps-là, j'étais crédule

Um mot m'était promission

Et je prenais les campanules

Pour les fleurs de la passion...



A l'instar des "Correspondances" de Baudelaire, chaque fois que je vois des ancolies ou des campanules, je pense à ce poème d'Aragon si bien interprété par Yves Montand.

Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

29 novembre 2020

19 novembre 2020

Le saule

 J'ai toujours aimé les saules.



"Partout où le sol est bien abreuvé d'eau douce, les saules ont tôt fait de prendre place et de prospérer" écrit Pierre Lieutaghi*.

Jadis courtisé par la médecine, les vanniers, les boulangers et fabricants de boîtes de fromage et de petite menuiserie, le saule semble aujourd'hui bien seul et abandonné. Ceux que je rencontre encore, finissent de mourir exposés aux intempéries auxquelles ils essaient tant bien que mal de résister. Ce n'est plus une espèce rentable et elle est vouée à disparaître.

Pourtant cet arbre a fière allure le matin, au lever de la brume alors que tout frissonne alentour.

*Pierre Lieutaghi, Le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux. Actes Sud, 2004.

11 novembre 2020

Chaos

 


Lors de ma petite échappée caussenarde, je me suis procuré "L'agenda 2021. Cévennes" illustré par de superbes photos de Thierry Vezon dont je me suis inspiré pour quelques aquarelles. 

Ces chaos rocheux ont une beauté sauvage fascinante. Et malgré les explications scientifiques des géologues sur la présence de ces blocs immenses, il me plaît d'imaginer un arrêt brutal d'activité de géants dans des temps lointains. Pour une raison inconnue, ils auraient quitté leur chantier en laissant les choses en l'état.

4 novembre 2020

Carnet du Causse (4)

 Pour survivre, l'homme s'est de tout temps adapté à son environnement. Sur le Causse, il n'y a guère de bois mais la pierre est omniprésente. Les constructions sont massives, lourdes et solides.


En visitant la ferme musée de Hyelzas, cette ancienne bâtisse rapidement croquée qui a peut-être servi de bergerie.



Toujours à Hyelzas, à côté de l'église, ce clocheton plus récent.



Et cette bergerie à Nivoliers.



Et puis la belle église de Hures  fraîchement rhabillée avec le toit du clocher recouvert d'ardoises matériau venu d'ailleurs.



Pour résister au vent, les cheminées sont solidement maçonnées avec de lourdes pierres.



Et puis les incontournables et majestueux vautours qui planent sans relâche à la recherche de quelque charogne ou carcasse de brebis. Ce sont les nettoyeurs naturels du Causse, réintroduits il y a quelques décennies.

Une belle région où la nature est souveraine. A visiter avec humilité et respect. 

29 octobre 2020

Circuits courts sur le Causse Méjean

 Avec la vague verte de l'écologie est apparu le concept de l'empreinte carbone d'un produit pour en (re)venir à l'idée que des biens produits et consommés sur place diminuent drastiquement ladite empreinte avec en corollaire une meilleure qualité car non bidouillée par l'industrie alimentaire.



Imaginez un terrain en friche sur une hauteur, des tas de cailloux et les ruines d'un ancien moulin à vent. Imaginez des gens motivés qui décident de le reconstruire et qui s'en donnent les moyens. Ils rassemblent les savoir-faire, viennent à bout des chicaneries administratives, obtiennent des subventions, contactent l'entreprise capable de monter l'ensemble, rencontrent l'adhésion des cultivateurs qui vont cultiver différentes sortes de blés et c'est ainsi que le Moulin de la Borie s'est remis à vivre... Et ça marche !!!

On y fait différentes farines que des gens viennent acheter sur place et des boulangers vendent des pains succulents. Une petite économie locale est ressortie de terre. Cela ressemble à un conte.

J'ai eu l'occasion de visiter ce moulin et ce qui m'a impressionné, c'est la patience et l'ingéniosité humaine accumulées au fil du temps pour venir à bout des multiples problèmes techniques et réussir avec des matériaux grossiers et des réglages d'horloger à obtenir cette merveilleuse poudre plus ou moins grisâtre appelée farine qui depuis la nuit des temps est à la base de l'alimentation humaine. Respect et chapeau bas.


23 octobre 2020

Carnet du Causse (2)

 Le fil conducteur de cette page sera un aperçu de quelques paysages du Causse Méjean.




Et tout d'abord ce taureau sombre dans son enclos à quelques kilomètres de Hures a Parade. Impressionnant, il n'a pas arrêté de me fixer pendant que je le dessinais avec une partie de son harem et sa descendance. Respect...

Respect que n'ont pas eu les quelques milliers de raveurs qui se sont assemblés cet été sur la propriété voisine et que soi-disant personne n'avait vu venir sur le Causse Méjean (quand même entouré  pour ne pas dire isolé par trois gorges profondes, et ce dans le Parc National des Cévennes !!!) Lieu où il est mal venu de laisser traîner un morceau de papier ou de plastique. Ces malpropres avaient abattu les piquets  de l'enclos et laissé trois containers de saloperies, sans compter le coût de la sécurisation... aux frais du contribuable évidemment.




Aspect sauvage et désertique du Causse tel qu'on peut en rencontrer sur des kilomètres.




Près du hameau de La Citerne, un bout d'aperçu sur les gorges de la Jonte.




Le chaos du vieux Nîmes ainsi nommé à cause de ces blocs ruiniformes spectaculaires comme au hameau de Gally





ou cette curieuse pierre appelée La Marmite près du hameau Le Veygalier que je me suis amusé à représenter des deux côtés.

16 octobre 2020

Carnet du Causse Méjean (1)

 Le latin "calx" a produit 'chaux', 'calcaire' 'Cauce' en occitan devenu 'Causse'.

"Méjean", 'Mèjio' en occitan, vient du latin "medius" = qui est au milieu.

Le Causse Méjean, est celui du milieu (entre le Sauveterre et le Noir). C'est le plus haut (entre 800 m et 1247 m d'altitude) et sa superficie approche les 340 km². Il compte 1,5 habitant au km², autant dire que la place n'y manque pas.

Je viens d'y passer une belle semaine avec l'idée de ramener quelques croquis aquarellés. Et pour commencer quelques croix nombreuses sur le Causse et belles de simplicité. Elles témoignent d'une ferveur catholique ancienne.



La croix de limite du hameau de Hures. J'ai bien aimé son aspect de guingois sans doute dû au vent et aux intempéries.




La croix du Buffre, le plus ancien calvaire du Causse.



Une croix de chemins près de Hielzas, elle aussi légèrement penchée.

3 octobre 2020

Voyage, voyage...


Tout en écrivant le texte ci-dessous, un air déjà ancien est venu me chatouiller les neurones. 
Souvenez-vous... (Désolé pour le clip)




La collection d'enveloppes progresse à tout petits pas, covid oblige.



 A l'Est de l'état de New-York, il y a celui du Massachussets. Cette enveloppe était partie là-bas à Westford en début d'année mais n'a pu être postée que le 24 août dernier pour arriver le 02 septembre.



Celle-ci a été postée le 22 janvier dernier à Graskop (en Afrique du sud, à l'ouest du parc Kruger, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Nelspruit) où elle a été oblitérée le lendemain. Puis elle a disparu des radars -(au point que je l'avais considérée comme perdue)- avant de reprendre son envol et arriver tout benoitement le 05 août à destination comme si de rien n'était !!


20 septembre 2020

Méandres de l'apprentissage

 


- Papa, pourquoi les mûres sont rouges et pas noires ?

- Parce qu'elles sont vertes !

Bon, il y a plus fin, je reconnais... Néanmoins,  je rends grâce à l'Almanach Vermot de m'avoir naguère ouvert les yeux sur les jeux de mots ou sur les dessous de certaines expressions si vous préférez. C'est en effet par ce mini dialogue que j'ai compris, alors que j'étais tout gamin, qu'on pouvait s'amuser avec des mots. Découverte fabuleuse que je n'ai pas fini d'étendre et d'explorer. Et le souvenir de cet instant resurgit à chaque fin d'été quand j'aperçois ces fruits le long des haies.



8 septembre 2020

Le village

Oui je sais, j'ai déjà commis une aquarelle semblable il y a peu. Mais quand on aime, on ne compte pas.



C'est le même chemin, 4 kilomètres plus loin. Il s'ouvre au nord sur le village qui a une superficie de 15,7 km² et compte un peu moins de 300 habitants, à peine 19 au km². Il est à l'image des autres, sans prétention particulière, avec ses soucis, ses problèmes, ses projets, ses rires et ses pleurs... La vie y est agréable et paisible pour qui aime la campagne et accepte ses contraintes car il semble bien que le paradis n'existe pas ici-bas.

3 septembre 2020

D'une ruine


Une balade sur les monts du Vivarais en Ardèche au pied d'une ruine médiévale : le château de Pierre Gourde construit au sommet d'un gros rocher. Son nom vient du latin : petra gorda que d'aucuns traduisent par pierre de gord à cause de la nature friable du rocher mais qui pourrait signifier "grosse pierre" (celle qu'on voit de loin). Le château fut abandonné au XVII ème siècle, après les guerres de religion et ses pierres taillées ont servi à d'autres constructions.
Seules restent les paysages qu'on voyait de là-haut et on imagine sans peine les rudes conditions auxquelles étaient soumis les gardes chargés de la surveillance des alentours : soleils écrasants, pluies battantes, vents froids, hivers glacés, des milieux souvent hostiles et parfois étonnamment beaux.

27 août 2020

Chemin faisant

Jacques Lacarrière avait ainsi titré son ouvrage dans lequel il racontait dans les années 70 sa traversée pédestre d'une France aujourd'hui disparue.


Il est un chemin que j'emprunte régulièrement lors de mes balades le long de la Meuse. Elle est à 200 mètres environ à gauche. On ne peut pas la voir d'ici à cause de la haie.

En quittant la voiture, on marche quelque temps sur un chemin vicinal goudronné qui finit sous ce couvert. Au bout, la lumière et le regard embrasse la vallée herbeuse environnée de forêts. A droite un colline boisée, à gauche des prés avec des vaches placides ou des génisses espiègles et curieuses. Les rencontres sont assez rares, presque toujours les mêmes. On discute un peu, on échange quelques nouvelles et chacun repart dans ses pensées. Parfois un cadeau : l'espace de quelques secondes, un renard, un écureuil, une fouine ou autre... 

Chaque saison apporte ses changements, ses couleurs et on n'a envie de rien, juste goûter ce qui est généreusement offert, ramener une photo, un dessin, une herbe sèche...

23 août 2020

JOZPA

Dans un précédent article j'avais déjà évoqué un tag sur un pilier de pont de chemin de fer à propos d'une histoire de cocufiage. Voilà du neuf !

On peut penser ce qu'on veut et même le faire savoir dans notre beau pays et le dénommé JOZPA s'est servi dudit support pour faire connaître à tous ses opinions en même temps que certains petits soucis avec l'orthographe.






Tout d'abord, rendons grâce à la finesse du jeu de mot du pseudo et à cette sublime association paronymique "nic le nuc", véritable formule à l'emporte-pièce, résumé percutant d'une pensée puissante qui semble tout droit sortir d'un rap.
Malheureusement, passée la dorure stylistique et colorée, apparaissent rapidement quelques fragilités orthographiques comme :
- la méconnaissance de l'accentuation : l'accent grave semble ignoré au profit de l'aigu d'ailleurs "oublié" sur nucléaire. Quant à l'accent circonflexe...!!
- l'aléatoire lexical ; soumisson pour soumission
- l'accord hasardeux : occident et dégénérée ne s'accoupleront jamais... et c'est mieux ainsi.

C'est déjà assez pénible d'être pollué jusque dans les recoins bucoliques par des opinions dont on n'a que faire mais si en plus il faut en supporter les carences orthographiques, l'épaisseur d'une pensée engluée dans des lieux communs et des formules ressassées et rances, bref l'absence d'originalité,  le manque d'esprit, la disette de vivacité, le défaut d'humour, le déficit de pep's, cela devient déprimant.

16 août 2020

Hors du temps


A quoi rêve la jeune femme ? A quelles chimères s'abandonne-t-elle ?
Chut !... Laissons-la !.... Elle est dans son monde, dans un instant hors du temps.
Elle est bien et cela lui suffit.

6 août 2020

Abandon


Il y a encore une vingtaine d'années et plus, on pouvait voir de vieux engins agricoles envahis par les ronces et les broussailles pourrir tranquillement dans un coin de champ. Cela avait quelque chose de pathétique. Quand je me suis décidé à en peindre, ils n'existaient plus ; tout avait disparu. Sans doute le concept de "pollution" aidé de quelques arrêtés préfectoraux avaient fait leur chemin et ont eu raison de ces dépôts sauvages.
Cette machine semble abandonnée à cause de la végétation pionnière qui s'approprie les lieux. Son propriétaire m'a assuré du contraire. Mais ne le répétez pas car avec un peu d'imagination, on pourrait croire à un retour de quelques décennies en arrière. Et puis, il me restait un manque à combler...

27 juillet 2020

Nora



Des miracles existent... Parfois.

Nora est une chienne de race indéterminée de trois ans et demi. Elle appartient à un couple d'amis qui l'a sortie d'un chenil de la SPA. Elle était alors pouilleuse comme une gare avec de longues tresses de poils agglutinés par la crasse. Il a fallu la tondre, la laver et la désinfecter tant de l'extérieur que de l'intérieur.

Son existence d'avant a dû être assez terrible. Abandonnée à elle-même et ne pouvant compter sur personne d'autre qu'elle, c'était une sauvageonne sans éducation et très agressive avec ses congénères.
Il a fallu l'aide d'un éducateur canin et d'un collier à impulsions pour lui apprendre les rudiments du rappel et du vivre-ensemble.

C'est maintenant un amour de chienne, avide de caresses qui a trouvé la paix et la sérénité dans un milieu aimant et ouvert sans aucune velléité de fuite ou d'indépendance et dont l'agressivité en net recul se manifeste encore un peu lorsqu'elle est en laisse, c'est à dire lorsqu'elle se sent attachée. Le temps et la patience se chargeront de la rassurer.

14 juillet 2020

Fleur bleue


S'il est entendu que le vrai jardinier se découvre devant la pensée sauvage, savez-vous qu'il cache néanmoins au plus profond de soi un désir inassouvi ? Celui de posséder dans un coin de son jardin un joyau qui a pour nom le pavot bleu de l'Himalaya... Pas un hybride... Le vrai !

Seulement la belle est bien trop capricieuse et sauvage pour accepter la moindre relégation. Elle vit à haute altitude et se mérite au point de n'avoir été découverte qu'en 1886 à 4000 mètres sur le plateau tibétain. 

Alors quel bonheur pour qui sait la surprendre tôt le matin, à son lever, toute frissonnante et couverte de rosée !

26 juin 2020

Eloge de la lenteur

Il est plus que probable que partout dans le monde et à toutes les époques, des penseurs, des sages ont éprouvé la nécessité de lâcher prise dans la frénésie ambiante et avec leurs mots ont fait l'éloge de la lenteur.


Voici quelques exemples notés au hasard de mes rencontres :

Sénèque : L'homme doit se libérer d'un excès de travail
                que le zèle ou l'urgence ont poussé à un tel point
                que l'individu n'a plus le temps de réfléchir
                sur lui-même et sur le sens de sa vie.

Sagesse asiatique : Maintenant est primordial et inclut
                               l'univers entier, changeant et impermanent.

              Le bonheur provient de l'attention des petites choses.
              Le malheur, de leur négligence.

Steve de Masco, maître Kung-Fu : Rappelez-vous de profiter du voyage
                                                        pas à pas, moment par moment.
                                                        Il n'y a aucun raccourci.

Philippe Val, (un jour sur France inter) :
              
                  Faire l'éloge de la rapidité
                c'est faire l'éloge de la médiocrité.

Et enfin Jean-Pierre Chabrol in Colères en Cévennes.

   Je ne veux pas me presser, même quand je parle, je me refuse à entrer dans la compétition de vitesse, cette maladie de l'époque. Le récit aussi doit s'arrêter pour pisser sur le bord de la route et regarder le ciel en se soulageant.

2 juin 2020

Iris des marais


L'iris des marais me fait penser au lotus d'Asie dans la mesure où il puise sa beauté dans la fange.
De là à conclure que les plus belles plantes -(sans restriction de sens)- naissent volontiers entre les pavés et plongent  leurs racines dans le commun, les résidus de charriages voire la boue, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement. Pour s'en convaincre, il suffit juste de laisser filer un peu la métaphore...

27 mai 2020

Croqué sur le vif

J'avais posé le carnet dans l'herbe pour faire sécher l'aquarelle et comme le blog vit un peu au ralenti...





Ma promenade quasi-quotidienne m'a amené sur un lieu-dit appelé "Sous Naucuré" et qu'il faut lire "Sous nos curés". Il désigne un bois ayant peut-être, voire vraisemblablement appartenu jadis à des Prémontrés dont le couvent appelé "Le Prieuré" fut démantelé sous la Révolution. 
Le chemin ainsi appelé longe la Meuse et donne sur des prés où on laisse s'installer une végétation arbustive pionnière en attendant l'arrivée hypothétique de la forêt tout près. J'aime cet endroit où la nature se montre opulente et "chez elle" et où les rares promeneurs se sentent un peu comme des invités.

5 mai 2020

Arrêt sur image


La pluie me déprime et je n'aime pas être mouillé. Je déteste me baigner et pourtant l'eau m'attire.
Qu'elle soit vive, dormante ou croupissante, elle est la vie, la liberté, la force dévastatrice lorsqu'elle est colère, la patience sans borne quand elle use, érode et sape les matériaux les plus durs. Ses murmures, ses glouglous, ses clapotis et autres gargouillis sont doux à l'oreille et au mental. Sa virtuosité et sa souplesse fascinent l'oeil qui a envie de stopper le mouvement, de faire un arrêt sur image, de saisir pour la garder, une parcelle d'impossible. 

30 avril 2020

La fumée qui gronde



Mosi-oa-Tunya, la fumée qui gronde ; c'est ainsi que les populations locales appelaient ces chutes que David Livingston nomma "Victoria" en 1855 en l'honneur de la reine.

Le fleuve Zambèze tombe d'une hauteur de 100 mètres en une succession de cataractes s'étalant sur 1,7 kilomètre. Cela représente des centaines, voire des milliers de mètres cubes d'eau à la seconde selon la saison. Le nuage d'eau pulvérisée peut s'élever à plusieurs centaines de mètres de haut et est visible à plusieurs kilomètres.

Le bruit est assourdissant, le spectacle hypnotique. C'est grandiose !!

17 avril 2020

Complicité



Chien. Sorte de divinité de substitution.
Cette entité sacrée tient dans le coeur de la femme
une place à laquelle nul humain de sexe mâle
ne pourra jamais prendre. (Ambrose Bierce).

Mon chien est insupportable
mais je le garde pour des raisons sentimentales :
mon mari le déteste. (Juliette Récamier).

Pour son chien tout homme est Napoléon.
C'est ce qui explique la grande popularité des chiens. (Aldous Huxley).

Mon chien est athée :
il ne croit plus en moi. (François Cavanna).

Si votre chien pense
que vous êtes le meilleur,
n'allez pas chercher 
un autre avis. (??)

Ce qui est plaisant avec un chien
c'est qu'on peut faire l'idiot avec lui et 
que non seulement il ne vous fera aucun reproche
mais il va faire l'idiot lui aussi.(Samuel Butler).

Entre le chien et son maître
il n'y a que le saut d'une puce. (Jules Renard).

7 avril 2020

enveloppes anticonfinement

Pour s'échapper un peu du confinement, voici quelques enveloppes venues d'ailleurs.



Ces magnolias envoyés en novembre dernier depuis Puerto del Carmen, île de Lanzarote, province de Las Palmas aux Canaries.


Cette pensée de culture est arrivée en février dernier depuis Fayetteville en Caroline du Nord USA.


Et puis d'Afrique du Sud, cette enveloppe automnale abandonnée aux mains d'un employé d'un hôtel de Cap Town  avec l'argent des timbres pour l'envoi. J'avoue que j'avais peu d'espoir de la voir arriver un jour à son point de départ. Et puis, tout benoîtement, elle a suivi son chemin jusque dans la boite aux lettres en février dernier. London n'a-t-il pas écrit que la chance souriait à ceux qui ne désespèrent jamais ?



Et puis ce malheureux tournesol abandonné dans ce qu'on m'a dit être une boîte aux lettres dans une petite ville du Zimbabwe où se trouvent les chutes Victoria, une des rares sources de richesse de la région. Il est arrivé début mars !




Le Swaziland, vous connaissez ? On l'appelle aussi la Suisse de l'Afrique du Sud à cause de sa  verte beauté. C'est un royaume minuscule coincé entre l'Afrique du sud et le Mozambique. L'enveloppe est arrivée en février, moins de trois semaines après son envoi, le temps mis également par les deux autres.







17 mars 2020

Zell am Ziller

Quelques croquis bucoliques d'un petit coin d'Autriche nommé Zell am Ziller qu'on pourrait peut-être traduire, à l'origine,  par "loge" ou "habitation" ou "ensemble d'habitations" au bord du Ziller, nom de la rivière qui descend de la montagne et qui lors de la fonte des neige peut se transformer en torrent assez impétueux au vu des travaux qui ont été faits pour le contenir.



Il y a énormément de petites chapelles nichées au coin d'un sentier en Autriche. Elles sont toujours très bien entretenues et ouvertes au public respectueux des lieux.

J'ai bien aimé ce vieux tonneau tout déglingué et la fontaine ci-dessous à l'entrée d'un musée des traditions malheureusement fermé.


Ah, ces cabanes en bois, remises ou granges construites à flanc de montagne si caractéristiques ! Difficile de ne pas en croquer au moins une et si en plus un banc vous y invite...