Il est plus que probable que partout dans le monde et à toutes les époques, des penseurs, des sages ont éprouvé la nécessité de lâcher prise dans la frénésie ambiante et avec leurs mots ont fait l'éloge de la lenteur.
Voici quelques exemples notés au hasard de mes rencontres :
Sénèque : L'homme doit se libérer d'un excès de travail
que le zèle ou l'urgence ont poussé à un tel point
que l'individu n'a plus le temps de réfléchir
sur lui-même et sur le sens de sa vie.
Sagesse asiatique : Maintenant est primordial et inclut
l'univers entier, changeant et impermanent.
Le bonheur provient de l'attention des petites choses.
Le malheur, de leur négligence.
Steve de Masco, maître Kung-Fu : Rappelez-vous de profiter du voyage
pas à pas, moment par moment.
Il n'y a aucun raccourci.
Philippe Val, (un jour sur France inter) :
Faire l'éloge de la rapidité
c'est faire l'éloge de la médiocrité.
Et enfin Jean-Pierre Chabrol in Colères en Cévennes.
Je ne veux pas me presser, même quand je parle, je me refuse à entrer dans la compétition de vitesse, cette maladie de l'époque. Le récit aussi doit s'arrêter pour pisser sur le bord de la route et regarder le ciel en se soulageant.
Rarement je n'avais lu d'aussi sages propos, auxquels j'adhère sans réserves. Officiellement "sénior" (mot que je déteste) depuis hier, mon principal plaisir est aujourd'hui de prendre mon temps pour tout faire; tout simplement. Et vive la procrastination plutôt que l'empressement!
RépondreSupprimerNos maladies "modernes" existent depuis toujours et les "burn-out" portaient le nom de leur époque.
SupprimerJe dis pareil que Sirius et pareil que tout ce beau monde. Et moi aussi je mange volontiers un petit casse croûte le nez au vent sans autre préoccupation que de profiter de l'instant...bon,ne
RépondreSupprimerrevons pas,les obligations sociales et surtout administratives ont tôt fait de nous rattraper,il faut essayer de leur laisser juste la place qu'elles méritent.
Ton aquarelle respire le calme,ô temps suspends ton vol...
J'ai toujours admiré les personnes absorbées par une activité, sans contrainte extérieure, sachant aborder chaque problème méthodiquement, en laissant le temps au temps. C'est là que résident les p'tits bonheurs qui engendrent les grands et sûrement pas dans un consumérisme effréné dont les médias aux basques d'un productivisme toujours plus exigeant, liberticide et et parfois criminel nous bassinent. C'est un choix de vie, c'est personnel. "Si les gens n'en achetaient pas, si ça se trouve, on n'en vendrait pas !" Coluche
SupprimerDes personnes sages qui, en même temps que leurs conseils , savaient donner l'exemple.
RépondreSupprimer" Carpe diem " , savoir profiter de l'instant présent en se consacrant uniquement à lui sans penser à autre chose. C'est un choix vénérable qui apporte une qualité de vie sereine .Souvent , on l'apprend un peu tard dans notre vie, mais le bonheur c'est d'y arriver !
Ton aquarelle en est le symbole par excellence . J'imagine la concentration dans la précision du geste.
Belle soirée Marcel
Oui, le principal c'est d'arriver à vivre en harmonie avec soi.
SupprimerCela donne bien et puis rien de mieux que la sagesse
RépondreSupprimerOui, et le monde en manque énormément en ce moment.
SupprimerOn tombant sur le titre de ce post, j'ai fait le rapprochement avec le livre éponyme de Carl Honoré...( qui date certes de 2005) qui a enquêté sur le sujet dans divers pays..Le monde est fou, et s'emballe et si on n'y prête pas attention , on se laisse embarquer dans le tourbillon de la vitesse.
RépondreSupprimerUn vrai sujet
Bon WE