"Voilà. Je suis né en 1856, par un pluvieux matin d'octobre, sur une colline du Bassigny, à Bourmont, non loin de Domrémy où naquit Jeanne d'Arc ; la Meuse coule au pied du coteau sur le versant duquel s'érige ma maison natale..." Extrait : Mémoires. Des jours et des gens
Qui a seulement entendu parler d'Edmond Haraucourt, illustre inconnu né à Bourmont ? On reconnaîtra peut-être dans le rondel de l'adieu ci-dessous l'unique vers qui aura pu lui donner une once de célébrité : "Partir c'est mourir un peu" -oui, c'est de lui- qu'une contrepéterie de mauvais goût (mais alors très mauvais) "Martyre..." contribue à pérenniser.
J'ignore et ne comprends pas très bien pourquoi on est allé placarder cette belle pierre émaillée derrière l'escalier de la porte d'entrée de la maison du bailli ! Pauvre personnage illustre et oublié, je me plais à imaginer qu'en taquinant la muse tu cherchais aussi à lutiner timidement un peu la gloire. Elle ne fit pas la sourde oreille, elle fut seulement distraite. Même dans ton bourg natal, ta discrétion perdure et continue à te faire de l'ombre.
Je connais ce poète car j'avais dû illustrer un de ses poème " il pleut sur la mer "
RépondreSupprimerC'est regrettable qu'un écrivain très connu de son vivant soit tombé dans l'oubli.
J'aime le rondeau de l'adieu , il correspond à mes états d'âme chaque fois que je devais déménager!
Belle journée Marcel
Il n'était pas trop connu à son époque. Ses chers confrères et autres pisse-vinaigre de son époque lui auraient un peu maintenu la tête sous l'eau parce qu'ils lui auraient reproché quelques écrits trop osés me suis-je laissé dire.
SupprimerEt tu lui rends en hommage avec une belle aquarelle
RépondreSupprimerJ'essaye de lui rendre un petit hommage mais c'est difficile car même ici, dans sa région, je n'ai pas trouvé un seul de ses écrits. Je n'ai peut-être pas bien cherché.
Supprimer......Excellent !!!
RépondreSupprimerTu as le sens du raccourci.
Supprimerde beaux vers mais une idée que je ne partage pas, pour moi c'est revenir qui est mourir un peu, et va donc faire une contrepèterie avec çà!
RépondreSupprimertout dépend je suppose du contexte, on part en plein accord avec soi même et pour son plaisir ou on part poussé dans le dos par la vie et s es aléas fâcheux...
j'ignorais que cette phrase était un vers et je ne connais pas cet auteur au delà d e ce poême que je viens de lire...merci pour la découverte partagée et pour cette maison aquarellisée
Je partage un peu ton avis sur ce qui est de revenir. Je dis souvent que je reviens m'enterrer ou me terrer chez moi après une escapade, c'est bien dans le même ordre d'idées.
RépondreSupprimerBeau poème dont je connaissais que les 2 premiers vers et sans en connaitre l'auteur,ou si je l'ai su à une epoque lointaine,je l'avais bien oublié.et belle bâtisse!
RépondreSupprimerOui, c'est en général ce qu'on a retenu... Pour le reste de son oeuvre, c'est pratiquement introuvable !
Supprimerce matin,j'ai vu à la chaume une superbe fresque peinte
RépondreSupprimerJ'espère que tu as pris quelques photos !
RépondreSupprimerTrès belle cette facade
RépondreSupprimerA bientôt
La maison est habitée, elle n'est donc pas à l'abandon.
SupprimerEn tous cas tu as super bien reproduit cette maison en y mettant ton âme, bravo ! Je suis nulle en contrepèteries. Bonne soirée.
RépondreSupprimerMon âme je ne sais pas mais du temps c'est certain car je ne suis pas encore très à l'aise avec la représentation des bâtiments. Beaucoup de détails qui ne supportent pas l'à peu près. Pour le reste, fais-toi aider...
RépondreSupprimerI understand french i know this poem from my high school french class, I appreciate it very much, some 55 years now. I don't speak much french. Hablo castellano (do not like to say "spanish" as you officially are expected now), I think more people will understand me in english.
RépondreSupprimerThere is one sentence I never understood "c'est un jeu" match? play? it's finished? but I've always felt it to my bones.
Bonjour, je ne parle pas l'anglais mais j'ai à peu près compris votre commentaire (je me débrouille un peu mieux en espagnol). "C'est un jeu" : c'est "un questionnement, un pari" (comme lorsqu'on lance les dés à jouer), quelle combinaison va sortir ? L'idée est reprise par le verbe "semer" répété deux fois par la suite. La question est : "que restera-t-il de moi, qu'est-ce que je laisse de mon âme une fois que je serai parti (= absent momentanément ou mort (adieu suprême).
SupprimerJe suis étonné qu'on vous ait appris ce poème à l'école. Edmond Haraucourt est totalement inconnu en France. Merci pour votre visite y hasta luego.