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31 mai 2015

Séville. Little Boy

Tous les jours en fin d'après-midi, j'allais m'asseoir sur un banc, Avenida de la Constitucion, près de la cathédrale pour écouter le blues de Little Boy. Ce monsieur s'installait vers 18 heures, jouait de la guitare,  s'accompagnait d'un harmonica fixé à son cou, chantait des airs connus.


A son pied gauche, il avait fixé une petite baguette reliée par un fil à son minuscule haut-parleur. Sur le fil, il avait collé des images découpées des Simpson qui s'agitaient et dansaient lorsqu'il bougeait son pied ce qui amusait un public de passage.


Son pied droit, sur lequel il avait fixé une série de grelots était pris dans un étrier qui marquait la mesure sur un plateau métallique.

Derrière son petit chapeau et ses lunettes rondes, il faisait un peu l'homme orchestre, retenait  l'espace de quelques secondes l'attention des passants qui, de temps à autre lui laissaient un peu de monnaie, parfois même un billet ou lui achetaient son CD.

23 mai 2015

Séville. La Pescadora


Pour une fois, je ne présenterai pas une de mes production. J'ai mieux, bien mieux, oh combien !

J'ai visité le musée des beaux arts de Séville. Enorme bâtisse à proximité du parc Murillo. ENTREE GRATUITE !!! Je n'en revenais pas. Musée consacré à la peinture espagnole dont certaines remontent aux 14 ème - 15 ème siècles. Beaucoup de thèmes religieux, aristocratiques, guerriers, des portraits etc....

Et puis je suis tombé en arrêt devant cette pescadora qui dénote par sa fraîche luminosité, la grâce naturelle  un peu féline de la fille et sa beauté simple. La photo n'est pas très nette. L'émotion peut-être ? Le tableau est signé Raphaël Senet (1856 - 1926). Je ne connaissais pas.

Il est des rencontres comme ça qui vous laissent tout drôle.


21 mai 2015

Séville. Guadalquivir



Oui, je sais, ce pourrait être la Moselle, la Meuse ou tout autre rivière... Mais quel intérêt de dessiner un autre fleuve que le Guadalquivir à Séville ? 

Il faisait chaud ce jour-là, très chaud. J'avais trouvé un coin à l'écart du bruit et de la circulation et surtout ombragé avec une légère brise. Que du bonheur !

La civilisation arabe n'a pas seulement laissé des vestiges somptueux comme l'Alcazar ou ces magnifiques azulejos (carreaux de faïence) avec des entrelacs interminables à donner le tournis si on s'amuse à les suivre du regard. Des mots comme Alcazar, azulejos ou l'hydronyme Guadalquivir (= grande rivière) attestent également de cette présence.

19 mai 2015

Séville. Roses



Alors voilà, je reviens d'une petite escapade d'une semaine à Séville, belle ville lumineuse qui allie parfaitement modernité et passé. L'Alcazar est un bijou avec d'immenses jardins ombrés, fleuris et paisibles malgré le monde. Je profite d'un banc près d'un parterre fleuri pour faire un peu de courrier et envoyer un petit coucou aquarellé à des amis.


4 mai 2015

St. Thiébault. Coutume des "mai".

La nuit du 30 avril au 1er mai est parfois appelée "la nuit des sorcières". Il y a encore quelques années, des objets des particuliers s'envolaient pour se rassembler en vrac sur la place publique ou ailleurs. C'était parfois aussi l'occasion de régler avec humour certains comptes, certaines fâcheries de l'année. A cette occasion, les garçons coupaient des jeunes charmes appelés des "mai" (avec l'autorisation du maire) pour les placer contre les maisons où dormaient des filles à marier. Ces dernières y étaient très sensibles et redoutaient un "oubli" ou une épine (un épineux).

Aujourd'hui, on ne décroche pratiquement plus les volets et les nains de jardins ne voyagent plus. Quelques bris, quelques excès, quelques grincheux, quelques plaintes à la gendarmerie, le changement des mentalités ont eu raison de cette coutume qui persiste ou resurgit encore çà et là. Les gars se contentent alors le plus souvent de poser un "mai" contre une façade que la fille laissera parfois plusieurs semaines. C'est aussi un marqueur de la bonne entente d'une génération de jeunes.