La nuit du 30 avril au 1er mai est parfois appelée "la nuit des sorcières". Il y a encore quelques années, des objets des particuliers s'envolaient pour se rassembler en vrac sur la place publique ou ailleurs. C'était parfois aussi l'occasion de régler avec humour certains comptes, certaines fâcheries de l'année. A cette occasion, les garçons coupaient des jeunes charmes appelés des "mai" (avec l'autorisation du maire) pour les placer contre les maisons où dormaient des filles à marier. Ces dernières y étaient très sensibles et redoutaient un "oubli" ou une épine (un épineux).
Aujourd'hui, on ne décroche pratiquement plus les volets et les nains de jardins ne voyagent plus. Quelques bris, quelques excès, quelques grincheux, quelques plaintes à la gendarmerie, le changement des mentalités ont eu raison de cette coutume qui persiste ou resurgit encore çà et là. Les gars se contentent alors le plus souvent de poser un "mai" contre une façade que la fille laissera parfois plusieurs semaines. C'est aussi un marqueur de la bonne entente d'une génération de jeunes.
Une coutume que tu as eu raison d'immortaliser .Malheureusement , comme beaucoup de coutumes locales , elle se perd doucement .
RépondreSupprimerChez nous, elle se pratique encore un peu , mais il n'y a plus beaucoup de jeunes , ils s'en vont à la ville! J'ai appris par un " ancien " ( qui avait mis son MAI à la porte de son amie ! ) que la signification dépend de l ' essence de l'arbre .... le charme signifie , tu es charmante ....
Nous allons vers une société matérialiste, c'est bien dommage!
Belle journée Marcel
Charme, tu m'charmes. Saule, amour fol. Chêne, amour sans chaînes etc... voici un petit aperçu de différentes significations variables selon les régions. Si le sapin était infamant ici, il était honorifique dans les Vosges. Sans entrer dans les détails, il existait tout un langage des "mai" et au XIX ème siècle, un amoureux éconduit pouvait, s'il avait la dent dure, mettre sa belle dans l'embarras par "mai" interposé.
Supprimerà l'époque des textos et des mails , des tweets et autre facebookerie, tout ceci est bien désuet....mais tes mots refont vivre ces coutumes de même que ton illustration et les détails rajoutés par Erato sont également un beau témoignage...mais la pauvre fille qui trouvait des épines en se réveillant!!!!!c'était un peu vachard, non?
RépondreSupprimerAh, si elle se réveillait avec une épine à sa porte, c'est qu'elle l'avait peut-être méritée. Elle se dépêchait de l'enlever et restait avec la griffure.
Supprimeroh, la belle porte, oh ce volet ....je tombe !!! c'est trop beau.
RépondreSupprimerpour les "mai" pas vécu cette tradition...cependant de ma soeur assez aînée, je me souviens de trucs ..les gars du village criaient dans les rues je donne, tu donnes qui ?(j'entendais dône..) et annonçaient le nom d'une fille et d'un garçon .. et la fille devait offrir un repas au garçon désigné..et le matin, des arbres avaient été déposés devant la porte!!!
C'est tout ce dont je me souviens !!
Je crois qu'il s'agit de la coutume des "dônes" qui allait peut-être avec les "mai".
SupprimerOn en apprend tous les jours chez toi ! Enfin chaque fois que je viens en tous cas. Ta porte est très belle. On a envie d'y toquer doucement.
RépondreSupprimerBonne nuit.
Merci d'être venue toquer à mon blog et ravi de t'apprendre quelque chose de par ici.
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RépondreSupprimerDommage que ces traditions se perdent; je ne connaissais pas cette coutume qui ne se pratiquait sûrement pas dans les villes? Ta porte est très belle!
RépondreSupprimerNon, je crois que c'était plutôt réservé aux communautés campagnardes.
Supprimerintéressante cette coutume
RépondreSupprimerJe les trouve toujours intéressantes les coutumes.
SupprimerC'était rigolo cette coutume, jamais entendu parler de ça.
RépondreSupprimerTrès belle ta porte , bien réalisée.
Bon après-midi Marcel
Sans doute une coutume propre à l'est de la France. Il y en avait d'autres dans le pays nantais.
SupprimerC'est bien joli
RépondreSupprimerA bientôt
Merci Christian.
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