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1 janvier 2015

Goncourt : calvaire rue de la Vaux.

Il est un calvaire à la sortie du village, rue de la Vaux (= vallée) qui passe pratiquement inaperçu au quidam motorisé attentif à sa conduite.


Il représente le Christ crucifié et debout en-dessous, la Vierge à l'enfant. Il manque une partie de jambe au Christ et la moitié supérieure du bébé, peut-être un acte de vandalisme de l'époque révolutionnaire.


   Une inscription  "DEUS"  à peine visible sous le rebord aux pieds de la Vierge et sur le bandeau juste en-dessous une inscription latine "Sepes" suivi d'un mot qui semble être "Mess", abréviation de "messis" et qui pourrait signifier "Limite de moisson". En-dessous, une date : 1607 ou 1603, le dernier chiffre n'est plus très lisible. Le calvaire est entouré de deux magnifiques tilleuls dont l'âge pourrait être révélé par un carottage du tronc, probablement plusieurs fois centenaire.

   Je n'ai rien trouvé sur l'histoire de ce calvaire qui fut installé au temps des guerres de religions, quelques années avant l'assassinat de Henri IV. Il a traversé sans trop de dommages beaucoup d'époques troubles, de folies guerrières et reste imperturbablement le témoin discret et muet des passages de générations d'humains.

   Je vous souhaite une année paisible.

16 commentaires:

  1. L'aquarelle est magnifique, effectivement il est un peu caché au regard . Dommage que tu n'aies pas trouvé de renseignements à son sujet , il semble avoir vécu une longue Histoire. Ton esquisse montre bien les détails.
    Je te souhaite une année faite de petits bonheurs qui font de grandes joies.
    Belle soirée Marcel

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  2. Peut-être qu'un jour, en allant aux archives je penserai à fouiller un peu du côté des calvaires du canton s'il existe des documents.

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  3. Belle aquarelle, fine et naturelle. Excellentes explications tes croquis sont parfaits. Beau travail concernant ce canton, je ne savais pas qu'il possédait un passé aussi riche et ces découvertes sont intéressantes;de plus il n'est pas être simple de fouiner dans cette rubrique !
    Bonne soirée et merci.

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  4. il n'est pas simple !!!! oh ...

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  5. Comme il est bien campé ce calvaire et comme tu l'as bien mis en valeur entre ses tilleuls protecteurs! Du temps de mes parents, il fallait savoir le latin. Du temps de nos enfants, il faut savoir le vocabulaire informatique.

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    1. L'apprentissage du latin reste assez marginal mais ne semble pas en voie de disparition. Quant au vocabulaire informatique, il se veut fonctionnel et en phase avec notre époque.

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  6. Toujours à l'affut de belles choses à peindre pour notre plus grand plaisir,j'aime le dessin au crayon.
    Je te souhaite aussi une bonne année.

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    1. C'est un peu une seconde nature d'être à l'affût pour dénicher des bouts, des morceaux de vie.

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  7. C'est très joli mais pas très joyeux pour la nouvelle année
    A bientôt

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    1. Je représente ce qui m'inspire sans forcément chercher l'harmonie avec un moment ou une époque.

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  8. j'aime énormément ton croquis et je trouve que sur ta peinture,les troncs et les branches en arrière plan mettent vraiment en valeur le calvaire, c'est magnifique....pas jeune le calvaire, étonnant qu'il soit encore dans cet état je dirais!

    pour répondre à ton com que je ne retrouve plus, peut être que mes réponses à tes commentaires sur mon nouveau blog tombent dans tes spams????je ne sais que te dire, Marcel, hélas....parutions s'il y a lieu les lundis mercredi et samedi...si rien à dire ,rien à montrer, rien sur mon blog...en voila t'y pas, une bonne résolution?Bonne semaine...et continue à croquer, je te prie!

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    1. Un certain nombre de calvaires du XVII ème ont été miraculeusement préservés dans le canton et campent toujours fièrement dans les villages.

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  9. Jour de deuil, suite à l'attentat, soyons solidaires.
    Merci pour eux.

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