L'expression est ancienne ; très ancienne d'après Claude Duneton* puisque les Latins l'auraient déjà utilisée : "inter canem et lupum" sans toutefois citer ses sources. Pour le Littré : "à petit jour, le soir ou le matin, c'est à dire quand le jour est si sombre qu'on ne saurait distinguer un chien d'un loup"
Pour moi, et je rejoins Duneton, c'est le moment plus ou moins long selon la saison où les diurnes représentés par le chien cèdent la place aux nocturnes et inversement, le moment où on allume ou parfois éteint ses phares, celui où on se sent soudain seul, enveloppé de brume et de nuit. On a beau dire, même si ce moment annonce aussi l'arrivée du jour, on le place inconsciemment au début de la nuit.
Il peut être inquiétant pour certains mais aussi féerique, un peu magique car tout peut arriver : ici, des yeux verts, phosphorescents le temps d'une seconde, un chat ? un renard ?... Là une ombre, un froissement, frisson... La vie nocturne reprend ses droits. Il est temps de rentrer.
* Claude Duneton, La puce à l'oreille. Anthologie des expressions populaires avec leur origine, Stock, 1978.
Aquarelle 40 cm x 30 cm avec cadre, papier Laugton, coton, 300 g.
c'est, c'est super magnifique !
RépondreSupprimerMer, merci !
Supprimerune jolie toile! ça sent l'hiver !!
RépondreSupprimerbon jeudi- amitiés-
Oui déjà quelques menus flocons.
SupprimerJ'adore cette expression, je l'emploie très souvent. Elle dit bien ce que ça veut dire. Une autre dans le même style mais c'est plus tard!: la nuit tout les chats sont gris.
RépondreSupprimerBonne journée
Oui, l'expression est assez claire. Bonne journée à toi également.
SupprimerProbablement étions-nous entre chien et loup lorsqu'un chasseur tira récemment sur un cycliste, le prenant pour un sanglier!
RépondreSupprimerUne regrettable maladresse ne doit pas condamner l'ensemble des chasseurs qui outre les prélèvements autorisés et rigoureusement contrôlés font un travail d'entretien et de surveillance forestière que beaucoup ignorent. J'habite une région giboyeuse et sans être chasseur moi-même, j'en connais un certain nombre. Pas plus tard qu'hier, j'ai appris qu'il n'y avait pratiquement plus de lièvre dans la région sans doute décimés par de la chimie dans les champs, quant aux blaireaux, ils crèvent, le cerveau rongé après avoir mangé des limaces sans doute contaminées par la même saloperie ou une autre analogue.
SupprimerBelle interprétation de ce moment, "entre chien et loup", où tout se confond....
RépondreSupprimerBonne soirée
Merci et bonne soirée également.
SupprimerTu as bien décrit ce moment .Un passage mystérieux et inquiétant de la lumière à l'obscurité qui fait perdre parfois ses repères.
RépondreSupprimerTa réalisation est bien réussie.
Belle soirée Marcel
C'est bien un moment un peu mystérieux, pas toujours agréable quand on roule.
SupprimerJe vois surtout que l'hiver est passé par chez toi
RépondreSupprimerNon, pas encore mais cela ne va pas tarder.
SupprimerBOnsoir Marcel, je l'ai vu passer ,ce tableau, dans ma boite mail,il m'a subjuguée!quelle belle force mystérieuse et pourtant sereine,que tu as su rendre magnifiquement!j'aime énormément!et j'aime l'incertitude apparente de ces moments "entre chien et loup";je pense que c'est aussi ce moment qu'on appelle heure bleue,autres mots mystérieux montrant à l'humain que sa place est petite toute petite au sein de l'Univers...
RépondreSupprimer"Heure bleue", c'est joli et on ne l'entend pas souvent. L'expression résume bien ce moment un peu particulier où on se sent en même temps tout petit et faisant partie d'un tout.
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