En novembre dernier, à l'occasion du Festival International de la photo animalière et de nature de Montier en Der (Haute-Marne), je suis resté figé devant l'oeuvre du photographe Benoist Clouet qui réussit à faire du sens avec du blanc. Il a d'ailleurs intitulé son tableau : "White silence".
Alors que le blanc est utilisé le plus souvent pour détourner l'attention vers le point focal ou pour un rééquilibrage de masses ou pour servir de voile dans les représentations de brumes, ici, cela va bien au-delà.
Lao Tseu, maître de la philosophie taoïste : "Voici le principe : la matière recèle l'utilitaire, l'immatériel crée l'essence vitale".
Avec "Le silence blanc" il y a aussi le froid glacial et sauvage, la part d'inconnu d'une nature sans concession, la solitude peuplée de ce "Wild" si bien décrit par J. London où aucune créature ne peut jamais être sûre de rien, où tout peut changer en un instant, où tout peut se produire. (Croc blanc).
Avec l'aimable autorisation de Benoist Clouet que je remercie chaleureusement.
Aquarelle sur papier Canson Héritage, coton, 300 g, grain lisse, taille originale, non destinée à la vente ni à paraître dans une quelconque exposition.