Rebelle < lat. rebellis, dérivé de rebellare < bellum, guerre. Un rebelle, étymologiquement est un homme de guerre. Et puis le mot a désigné celui qui, dans une guerre civile, se bat contre le gouvernement en place. Le sens s'est élargi à celui ou celle qui ne rentre pas dans le rang ou refuse d'adopter une certaine normalité par sa manière de penser, de vivre, de se vêtir ou de se comporter... En fait, tout le monde est un peu rebelle à sa manière et on peut même adapter ce mot aux animaux, aux plantes, aux arbres... Tenez, justement celui-ci : quelle mouche l'a donc piqué pour s'aller installer sur la roche en plein soleil, en plein vent, en plein froid, bref en plein inconfort juste pour narguer le troupeau de ses congénères en contrebas, bien serrés, bien à l'abri ? Il n'a même pas tenu compte de la présence et sans doute des conseils du vieux rabougris juste au-dessus qui n'a pas résisté aux intempéries !!
Pour ma part, j'aime à penser que le dictionnaire a fait une erreur et que "rebelle" / "rebel" (ne soyons pas à un néologisme près) signifie plus prosaïquement belle ou beau une seconde fois et que le mot désigne donc une espèce de plus-que-parfait de la beauté qui, et ce n'est un secret pour personne, se conjugue à toutes les personnes, à tous les temps, à tous les modes et ne connaît pas de frontières.
Je vous souhaite de joyeuse fêtes.