Lorsque le temps et le terrain le permettent, mes pérégrinations m'amènent irrémédiablement du côté de la Meuse, qui loin d'être "endormeuse" comme l'écrivait Péguy, est très roborative. Tantôt calme, claire et douce, tantôt débordante, boueuse et colère mais toujours attirante et photogénique, elle attise sans relâche les pensées et méditations du passant, relativise le catastrophisme ambiant qui fait les choux gras de cette nouvelle race de parasites sans vergogne générés par l'électronique appelés "influenceurs" aujourd'hui, "cassandres" jadis.
Un bon bol d'air frais, outre ses bienfaits physiques, aide à donner un coup de pied dans ce ramassis de pisse-vinaigre et d'entrer de plain-pied dans la nouvelle année que je vous souhaite riche en p'tits bonheurs.