Elle est située rive gauche de la Meuse au-dessus du chemin que j'emprunte régulièrement lors de mes balades. En toponymie, le mot "fées" est souvent considéré comme un avatar de "fays" < lat. fagus = hêtre. Il y a certes des hêtres parmi d'autres essences mais leur présence n'est pas assez pertinente pour justifier ce toponyme.
Non, non, il s'agit bien de fées et j'ai des preuves... D'abord, c'est bien connu, les fées vivent dans des grottes et aiment la proximité de l'eau. Le lieu s'y prête à merveille. Bon, je ne les ai pas encore vues mais je ne désespère pas. Il paraît qu'elles sortent parfois la nuit et que certains jours d'été, on peut entendre leur rire dans les roseaux quand elles se baignent... Ce qui est sûr, c'est qu'elles laissent des traces : par exemple, cette pierre blanche à l'entrée ne peut être que leur table et il y a toujours un chaudron en fonte à côté. Et à quoi peut bien servir un chaudron si ce n'est pour faire à manger ?? D'ailleurs, les restes de charbon de bois dans le fond à droite attestent bien qu'elles y font du feu. Et puis, preuve ultime, un jour j'ai trouvé à proximité de la grotte un joli verre à pied tout fragile mais entier avec des étoiles blanches dessinées dessus que je garde comme une relique. Et qui peut boire dans un verre étoilé et le jeter sans le casser dans un endroit où il n'y a que de la roche ??
Aquarelle hors cadre environ 34 cm x 26 cm, papier coton Langton Prestige, 300 g, grain fin.