- Monsieur est-ce que je peux peindre ?
-Tiens, voilà des couleurs, du papier et un pinceau.
Il restait l'eau du gamin qui venait de quitter le siège deux minutes avant. Les enfants n'ont aucun questionnement devant une page blanche ni en face d'une incongruité sémantique.
- Qu'est-ce que tu vas dessiner ?
- Des fleurs qui n'existent pas !
Et voilà, les couleurs jaillissent, les fleurs qui n'existent pas prennent forme, la page s'égaie. L'enfant est dans sa création. -SILENCE... JE CRÉE.- Elle peint son monde multicolore pendant que je papote avec la maman qui attend patiemment.
Les expositions réservent parfois des petites pépites, des moments exceptionnels, inattendus, privilégiés qu'il est bon de préserver comme des fleurs tellement rares qu'elles n'existent presque pas.
La petitoune est heureuse de créer sa fleur ! Il est important de vivre l'instant et de lui apporter de la valeur . Ce sont des moments qui apportent beaucoup de bonheur et colorient en bleu une humeur grise!
RépondreSupprimerBelle journée Marcel
Les Anciens le disaient déjà : Carpe Diem.
SupprimerOh ! dessiner, imaginer, peindre des fleurs qui n'existent pas, c'est merveilleux, excellent, spontané et créatif, j'adore, bravo la chtite !
RépondreSupprimerMerci pour cette charmante publication qui m'a surprise, j'avais porté un regard premier sur les iris.
bon après-midi !
Attention, un titre ça trompe énormément.
SupprimerC'est très bien dit
RépondreSupprimerPeindre des fleurs qui n'existent pas, joli programme!
RépondreSupprimerOui et il faut déjà y penser.
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