Parfois, c'est l'homme qui ouvre les hostilités, alors ça s'appelle une carrière. Au pied de la colline, de puissantes machines qui font penser à des scarabées la grignotent petit à petit.
Mais il arrive aussi qu'elle n'a besoin de personne. D'énormes tensions internes dues aux gels successifs, aux ruissellements sous-terrains, aux sécheresses torrides, aux imperceptibles mouvements de l'écorce terrestre déséquilibrent par petites touches et pendant des siècles ou davantage une cohésion qu'on croit éternelle. Et un jour, sans prévenir, pffuiit.... La terre se fracture brusquement et des millions de tonnes de rochers dévalent la pente dans un immense nuage de poussière semant le chaos. Et puis le silence et le calme reviennent, la vie reprend timidement, puis s'enhardit. Un nouvel équilibre s'est installé. Un village vit paisiblement sur l'autre versant.
Cela m'a fait rire, car en titre j'ai lu facture, un r et hop le mot change. Une belle toile comme toujours
RépondreSupprimerComme quoi un rien peut tout changer.
SupprimerMerci pour cet intéressant partage dont cette très jolie aquarelle aux couleurs douces et vaporeuses, l'ensemble est charmant.
RépondreSupprimerCouleurs vaporeuses, c'est joli... C'est vrai j'ai beaucoup vaporisé.
SupprimerJ'aime tout particulièrement ce travail. Comme je n'y connais rien en art, je ne sortirai pas de termes techniques; je dirai simplement que l'ensemble est très harmonieux, et dégage une impression de sérénité que j'aime retrouver dans la nature. J'y verrais bien un coi du Cantal ou de la Lozère...
RépondreSupprimerLes termes techniques ne sont que des mots pour décrire une manière de faire et ne concernent que les personnes intéressées. Un aquarelliste identifiera du premier coup d'oeil les techniques. Ce qui m'importe c'est de savoir que quelqu'un pour une ou des raisons X est ou a été séduit, ne serait-ce qu'un instant, par une de mes aquarelles. Ce qui semble être le cas ici et j'en suis ravi.
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