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27 décembre 2017

Fin de saison



Fin octobre ou début novembre, je ne sais plus... Les beaux jours étaient comptés. Il fallait en profiter avant la grisaille et le froid à venir. La nature le savait et s'était mise sur son trente et un en se montrant sous ses habits de lumière. Même la Meuse, d'ordinaire très sobre, avait quitté son éternel uniforme kaki pour une vêture plus seyante, plus voyante, plus gaie, histoire de ne pas être en reste, de faire bonne figure ...

Il ne fallait surtout pas rater ce ruissellement de lumière et essayer d'en capturer un bout pour se réchauffer les yeux et le coeur pendant les mauvais jours.

Je vous souhaite un joyeux réveillon et une belle année 2018 remplie de p'tits bonheurs.

12 décembre 2017

Espiègleries




Pour les fêtes de fin d'année et pour célébrer la nouvelle qui suit, j'adresse régulièrement à quelqu'un de la famille une petite aquarelle dont le sujet, issu de l'ouvrage réalisé par David Riché et Anna Franklin : "Peindre le monde des fées à l'aquarelle, éd. Ouest France 2005" est remodelé à ma façon.

Voici donc une petite fée mi-libellule, mi-amphibie espièglement juchée sur un bolet satan  suivie d'une partie de l'enveloppe tout aussi boisée dans laquelle elle voyagera.

8 décembre 2017

Copie d'impressions



Comme toutes les rivières, les bords de Meuse sont peuplés de grands arbres dont le système racinaire peut atteindre des longueurs impressionnantes. Je suis toujours émerveillé par ces réseaux complexes et puissants que la végétation, comme un mille-pattes géant, est capable de mettre en oeuvre pour s'adapter au milieu et survivre.

Ces lieux à la frontière de l'eau et de la surface, que d'aucuns qualifient de glauques, hébergent une faune discrète totalement adaptée au milieu. Il suffit de rester immobile pendant quelques minutes et c'est l'éclair du ventre argenté d'un poisson, le sautillement espiègle d'un minuscule oiseau qui se faufile rapidement entre les interstices à la recherche de nourriture. Parfois une masse sombre passe en nageant sans bruit, ouvrant devant elle un grand V. C'est un rat d'eau. A la moindre alerte, l'eau se referme sans bruit sur lui et il refait surface quelques mètres plus loin.

En septembre dernier, j'avais pris une photo de cet endroit avec l'intention de l'aquareller... Quelques jours plus tard, alors que je discutais avec un couple de marcheurs de rencontre, ils me montrèrent la photo du même site, me firent part des mêmes impressions... Curieux non ?

Aquarelle hors cadre environ 30 cm x 20 cm. Papier Arches, coton, 300 g, grain fin.