image

image

Traduire

26 juin 2016

Céramique. Raku.


Comme l'an dernier à la même époque, la commune de Bulgnéville (à côté de Contrexéville -88-) a organisé une exposition de peintures et sculptures les 25 et 26 juin. Comme l'an dernier, madame Ginette Heuraux, une céramiste de la région est venue exposer ses oeuvres. Rencontre riche et intéressante. Comme j'aime bien ce qu'elle fait, j'ai croqué ces deux ravissantes statuettes et lui ai demandé d'écrire un petit mot dans mon carnet.

17 juin 2016

Bricolage décomplexé


J'aime encore bien les formats panoramiques parce qu'ils permettent au regard de vagabonder sans contrainte sur une page sans vrai point focal, juste un horizon lointain. Avec un peu de brouillard, il en perçoit encore moins. Bref, je vous présente ici une aquarelle mal photographiée* sur laquelle il n'y a presque rien à voir. Je la présenterai même à la prochaine expo. Voilà, ce n'est pas parce qu'on a presque rien à dire qu'il faut fermer, qu'il faut se taire ! 

*... mal photographiée : J'avais oublié de prendre une photo de l'aquarelle avant sa mise sous cadre. Après, il a fallu bidouiller pour éviter les reflets. Je vous avais prévenus, aujourd'hui je donne dans le bricolage décomplexé.

Aquarelle encadrée 25 cm x 55 cm. Papier Fabriano 300 g, grain fin.

13 juin 2016

Nyons


Nyons, sous-préfecture du département de la Drôme, cité antique dont l'origine remonte à l'époque celtique. C'est une charmante petite ville chargée d'histoire, réputée pour ses olives, ses lavandes, ses ruelles étroites du haut, sa Tour Randonne... et sans doute aussi pour sa qualité de vie.

Si vous traversez le pont roman qui enjambe (d'un seul bond de 43 mètres) la rivière Eygues et qui était la principale voie d'accès (à péage) au village jusqu'au XIX ème siècle et que vous vous retournez, vous ne pouvez pas manquer cette curieuse construction haut perchée sur un rocher d'où la vue doit être impressionnante et assez vertigineuse.

9 juin 2016

Liyeng Lee




On fait parfois des rencontres qui laissent un drôle de goût.

En contrebas du chemin qui ramène de la résurgence du Vaucluse au village, des rires ... Deux jeunes femmes que j'avais d'abord prises pour des Japonaises s'amusaient à se mouiller les mains dans la rivière et à s'asperger. Le temps d'en croquer une, elles s'étaient relevées. Je suis allé m'asseoir un peu plus loin sur un banc pour aquareller de mémoire mon dessin. 

En relevant le nez, elles étaient à quelques pas, curieuses mais n'osant avancer davantage. Je leur ai fait signe d'approcher pour leur montrer le croquis. Une seconde de stupeur, d'incompréhension et puis gros éclats de rires, photos, sourires... Elles ne s'étaient rendues compte de rien. 
Je lui ai demandé d'écrire son nom en écriture de là-bas et puis d'ici. C'étaient deux Coréennes.

7 juin 2016

Fric

Le dieu Fric, vous connaissez ?

J'ai toujours pensé et je continue que la nature et ce qu'elle nous apporte appartient à tout le monde et que par conséquent tout le monde a le droit d'en profiter à condition bien sûr de la respecter. L'accès à certains sites devraient donc être gratuits. Je conçois fort bien qu'une contribution au maintien, à la maintenance et à la surveillance soit parfois demandée et je m'en acquitte volontiers. Mais pourquoi faut-il payer pour se balader sur le domaine des ocres de Roussillon ? Pour payer un escalier en bois et quelques prospectus que de multiples taxes ont déjà largement remboursé ?

Parmi les nombreux villages pittoresques et de caractère que compte ce beau département du Vaucluse, il en est un qui aspire à faire partie des plus beaux villages de France ou carrément à l'être. C'est celui de Gordes. Seulement voilà : je ne pense pas que la beauté siège seulement dans les vieilles pierres et les ruelles entortillées, les portes et porches d'époque et les pots de géranium en sautoir. Elle réside aussi dans l'âme et la qualité de l'accueil de la cité. Et c'est là que le bât blesse. Figurez-vous qu'une employé communal a voulu interdire à l'autobus de s'arrêter sur une desserte réservée aux livreurs, le temps de faire descendre 36 personnes sous prétexte que 300 mètres plus bas, un parking payant (3 ou 4 euros par voiture) était prévu à cet effet. C'est somptueusement ignorer qu'un bus peut transporter des personnes ayant des problèmes de locomotion ! Je n'en veux pas à l'agent qui a tenté d'appliquer un arrêté municipal. En levant le nez, une exposition de Vasarely  et de Pol Mara m'aurait tenté mais 7 euros, j'ai boycotté. A quelques kilomètres de là, le village "reconstitué" des Bories, quelques maisons en pierres sèches, entrée 6 euros par personne... Il n'est pas difficile d'évaluer le coût d'une demi-journée pour une famille ! Suis pas radin ni pingre mais j'en ai un peu marre de ces communes pompes à fric. Je ne donnerai pas ma voix à Gordes et n'y retournerai plus. 

Quand je pense qu'en Espagne la plupart des expos et musées sont gratuits ! Mais comment font-ils ? A mon avis, on doit encourager l'accès à la culture dans ce pays.

5 juin 2016

Château comtal de Vaison-la-Romaine


Vaison-la-Romaine ainsi appelée à cause de ses importants vestiges gallo-romains est une charmante petite ville construite au bord la rivière Ouvèze. En face, l'ancien château comtal qui fut élevé en un point stratégique de la vallée de l'Ouvèze. Il symbolisa l'autorité de Raymond V, comte de Toulouse face au pouvoir que s'était arrogé l'évêque de la cité. Ce fut d'abord une tour en bois (vers 1180), puis un donjon en pierre vers 1193 - 1195. L'ensemble s'agrandit au fil des siècles suivants. Pour ce faire, on utilisa tout simplement des pierres des villas en ruines de la cité antique. L'intérêt pour le patrimoine n'apparut que bien plus tard, notamment avec et après Viollet-le-Duc.